Face au déclin de sa rente pétrolière, le royaume parie sur des mégaprojets futuristes et coûteux.
À Riyad, Jubail
D’innombrables feux blancs, jaunes ou orange scintillent dans la nuit, de longues flammes sortent de hautes cheminées… Voici Jubail, dans le désert, au bord du golfe Persique. Un site dix fois grand comme Paris où raffineries, usines pétrochimiques et hauts-fourneaux se côtoient dans le plus grand complexe pétrochimique au monde.
Mais, pour le royaume d’Arabie, cela ne suffit pas. La cité de fer, d’eau et de pétrole, sortie du sable dans les années 1980, d’un petit port de pêche, doit doubler de taille. Plus de 18 milliards de dollars sont investis dans de nouvelles infrastructures, soit quelque 20.000 km de tuyaux, une université, des dizaines d’usines et de raffineries, 50.000 logements et 55.000 emplois.
Crédit photo @ Tom Chen